Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Albi, Valenciennes et le reste du monde

Albi, Valenciennes et le reste du monde
Publicité
Archives
Derniers commentaires
28 mai 2006

VISITE DES PARENTS

Bonjour à tous,

ça faisait un petit moment que le blog n'avait pas été alimenté parce qu'on était tout simplement restés calmes depuis un mois. 
Mes parents sont venus nous rendre visite dans la Belle Province après avoir annulé un premier voyage en septembre dernier à cause d'élections anticipées à Aulnoy.

Au programme des 10 jours passés en leur compagnie: visites de Montréal, Québec et Magog où ils ont fait la connaissance de Lucie et Marcel (des amis québécois des parents de Julie qui ont vécu un peu plus d'un an à Albi).

Comme ce fut le cas l'an dernier, le mois de mai a été malheureusement pluvieux au Québec mais ça ne nous a pas empêché de profiter de leur présence.dsc03457
Après plus d'un an passé ici, nous n'avions pas encore visité la ville de Québec.  Nous avons donc passé un week-end là-bas pour découvrir son immense château, ses rues animées et ses remparts.
Québec a été découvert en 1608 par Samuel de Champlain.  Il y fonda une première colonie française en Nouvelle France.  Le nom de la ville signifie en amérindien: "Là où le fleuve se resserre".dsc03492

Après 150 ans d'occupation en Nouvelle France, l'armée française commandée par Montcalm est battue à Québec par les anglais aux plaines d'Abraham.  L'armée et les notables se retirent en France et laissent derrière eux les plus démunis qui sont à la merci des anglais.  Ils vivront en cohabitation avec le vainqueur et seront éduqués par le clergé.
Aujourd'hui, si Montréal est une métropole cosmopolite où l'anglais et le français sont deux langues officielles, la ville de Québec préfère la langue de Voltaire à celle de Shakespeare (quel poëte!!).  Après s'être balladés dans les rues de la vieille ville, dsc03483 nous avons visité la citadelle et les remparts construits à la manière de Vauban par les... anglais pour se protéger d'une possible attaque des américains après l'obtention de leur indépendance.
Autre bâtiment emblématique de la ville, le Château Frontenac, hôtel construit au 19ème en même temps que la ligne de chemins de fer qui relie l'Est à l'Ouest du Canada.  Après avoir subi plusieurs modifications et agrandissements, le château compte plus de 2000 chambres et impressionne par son envergure.dsc03465      dsc03517

Près de Québec, on peut également découvrir les Chutes de Montmorency qui sont 10m plus hautes que celles de Niagara mais relativement moins impressionnantes puisqu'elles sont moins larges.dsc03499

Après une fin de semaine à Québec, retour sur Montréal et visite du Vieux Port, du Stade Olympique, du Biodôme, du jardin botanique, du Mont Royal que vous pourrez découvrir dans les albums photos.
Nous avons finalement passé une journée dans les Cantons de l'Est, chez Lucie et Marcel, amis québécois des parents de Julie qui ont vécu un an à Lyon et près de deux ans à Albi.Les journées pluvieuses qui ont précédé notre visite nous ont malheureusement empêchés de faire l'ascension du Mont Orford alors nous nous sommes contentés d'une petite ballade près du lac Memphremagog, frontière naturelle entre le Canada et les Etats-Unis et sur lequel le film "Le déclin de l'Empire Américain" a été tourné.

Voilà pour ces 10 jours passés avec mes parents.

A bientôt

Publicité
Publicité
22 avril 2006

El Salvador

Après les 4 mois d'hiver du Québec, nous avions besoin de passer quelques jours de vacances au soleil.  Plusieurs destinations s'offraient à nous: Cuba, le Honduras, les Iles Turquoises, voire même le Pérou pour retrouver Max et Loulou ... Le choix devenait compliqué mais en feuilletant par hasard une brochure, nous sommes tombés sur les photos d'un temple Maya et d'un volcan au Salvador. C'est aussi à ce moment là que Yoann s'est souvenu  que sa soeur, Emmanuelle, y avait passé un an en 86-87 (en pleine guerre civile) chez sa famille du côté de sa mère ; nous avions trouvé l'endroit où nous voulions passer nos vacances. Soleil, sites fabuleux, plage et surtout la possibilité de rencontrer la famille Frot vivant au Salvador.

drapeau

Jour 1: Départ le 13 avril à 7h du matin (levé à 4h du mat' ... ça c'est pas le coté "fun" des vacances !). Après 5 heures d'avion et 2 heures de bus nous voici enfin arrivés à l'hôtel Royal Descameron Salinitas. Eh bien croyez nous ... si un jour vous souhaitez aller au Salvador c'est dans cet hôtel qu'il faut descendre ! Toutes les chambres ont vue sur l'océan, avec balcon et la déco est superbe !

dsc03220

Après avoir posé nos affaires, nous voici au bord de l'eau en maillot .... et très vite dans l'eau (parce que 35° c'est chaud !!!). Vers 18h Yoann décide d'appeler sa famille franco-salvadorienne ... surprise ... ils ont passé toute l'après-midi sur la plage du Descameron ! Nous voici partis à la rencontre de ces cousins du bout du monde. En voyant un grand roux à la peau blanche (tout le monde a compris qu'on parle de Yoann), ils n'ont aucun doute ... Sont là pour nous accueillir: Don Robert (le cousin germain d'Edith, la maman de Yoann), Roberto (le fils de Don Robert) et le cousin de Roberto. On fait les présentations et nous sommes invités à prendre l'apéritif dans la maison dans laquelle ils résident pour le WE. C'est avec plaisir qu'on retrace l'arbre généalogique de la famille Frot. Don Robert nous fait part de nombreuses histoires de sa vie, on déguste des apéritifs typiques du pays. Mais il faut nous quitter ... les 2 français sont un peu fatigués par leur voyage. Le rendez-vous est pris pour le lendemain matin.

Jour 2: Départ vers 10h avec Don Robert, Roberto, Linda (la femme de Roberto) et leur petit garçon Christian. Au programme de la journée: la route des fleurs, visite d'une Finca (plantation de café) et promenades en tout genre. Notre journée débute par la visite de petits villages typiques qui se trouvent sur ce que les salvadoriens appellent "La route des fleurs" (cette route de 36km traverse la principale région productrice de café et offre une multitude de variétés de fleurs):

  dsc032731          dsc032791

- Nahuizalco: nous assistons à la procession de Pâques et Yoann, contre tout conseil, décide de goûter à un met typique à base de purée de yuca et de porc frit. Quand on sait ce que les porcs mangent !                                                                        

- Salcoatitan: nous visitons un magasin de meubles ... ce qui au passage nous donne des idées de business pour l'avenir et nous découvrons une fabrique de café abandonnée,
                                                  dsc03241

- nous traversons un petit village qui nous donne l'occasion d'oberver les tapavientos (c'est ce quadrillage que l'on observe sur les montagnes et qui protège les plants de café du vent),
                                                  dsc03248

- arrêt dans une magnifique Finca pour déjeuner. Par chance les caféiers sont en fleurs et dégagent une douce odeur de jasmin.        dsc03258
Don Robert partage son savoir avec nous et notre guide nous passionne pour ce merveilleux pays,

- Apaneca est la ville la plus haute du Salvador (visite d'une petit église et achat de café et de tissu dans un très beau magasin haut en couleur).
                                 dsc03303    dsc03304

Jour 3: Départ vers 9h avec la famille Frot pour de nouvelles aventures: petit virée au bord du Lac Coatepeque (un des 10 lacs les plus beaux au monde) et visite d'un magnifique village du nom de Suchitoto.
Pour accéder au lac Coatepeque qui se trouve dans un ancien cratère, il faut gravir le volcan. La route est sinueuse et pentue (Don Robert nous explique combien la récolte du café est difficile et périlleuse). On essaie de monter au Cerro Verde (une montagne à partir de laquelle on peut observer le cratère du volcan Izalco) mais à cause de la récente éruption, l'accès est interdit. Notre déception est rapidement oubliée à la vue du magnifique lac.

dsc03319

Très  peu d'hôtels et de maisons sont construits sur les rives, cet endroit semble avoir été préservé, une seule route mène au rivage. Petit arrêt dans un café qui offre une vue panoramique du lac (sur lequel, soit dit en passant, Emanuelle a appris à faire du ski nautique).
Nous aurions bien fait du bateau mais le temps presse, la route est longue jusqu'à Suchitoto (Linda nous confie qu'elle adore ce village: c'est la Antigua au Guatemala mais avant le tourisme !).
Sur la route on découvre une ancienne coulée de lave sur laquelle des maisons improvisées ne cessent de se construire.
      dsc03325 L'accès y est pourtant interdit !

Petit arrêt à San Salvador chez Roberto et Linda d'où on a une très belle vue de la capitale.
dsc03329

Après un long voyage sur des routes parfois dangereuses (traversées par les vaches et animaux en tout genre, mais également par une foule de personnes !), nous arrivons enfin à Suchitoto.
Ce village de 16 300  habitants est magnifique. Les bâtiments coloniaux et les rues pavées désertes nous offrent une nouvelle vision du Salvador loin de la capitale. Le calme et la propreté règnent .... nous avons l'impression d'être les seuls touristes présents.
Les espagnols en avaient fait la capitale du Salvador au XVIe siècle. Plus récemment, la ville a été le théâtre des premiers combats de la guerre civile.
Un français a ouvert il y a un an un très bel hôtel dont voici une photo (personellement je vous déconseille cet hôtel ; malgré son charme, le propriétaire, un parisien !!!, est vraiment désagréable).
dsc03330
En revanche un autre hôtel, tenu par des allemands, offre une vue imprenable sur le lac de Suchitoto.

Quant à l'Eglise du village, elle est tout simplement magnifique, observez le coeur sur le haut du bâtiment.
dsc03337    dsc03347

Le retour à l'hôtel est tardif et c'est non sans une certaine émotion que nous disons au revoir à nos guides puisque nous n'aurons plus l'occasion de les revoir d'ici la fin de notre séjour.  Encore une fois un grand merci pour cette visite du pays à Don Robert, Roberto, Linda et Christian.

Jours 4-5: Après avoir passé deux jours riches en visites et en découvertes, nous décidons enfin de profiter de notre hôtel, de sa plage et de ses eaux très chaudes.  En gros nous avons fait les moules pendant deux jours pour que Julie rentre bien bronzée et que ma peau de roux prenne quelques coups de soleil.  Nous en profitons donc pour jouer aux professeurs d'histoire-géographie.
El Salvador est le plus petit pays d'Amérique Centrale et c'est le seul qui donne uniquement sur le Pacifique.  Si vous avez du mal à le situer, c'est le pays entre le Guatemala, l'Honduras et le Nicaragua.

amerique_centrale  salvador_carte

Mais ce petit pays compte quand même plus de 6 millions d'habitants, ce qui en fait le plus dense d'Amérique Centrale avec environ 300 habitants/km2.  C'est très impressionnant de voir partout des petites maisons, même dans les contrées les plus reculées.  D'ailleurs dans ces parties du pays un peu oubliées du gouvernement, c'est le système D qui prévaut, surtout en terme de transport.
dsc03334Le pays est très valloné puisqu'il est situé sur la ceinture de feu du Pacifique  et il possède pas moins de 23 volcans dont les plus connus sont l'Izalco (l'ancien Phare du Pacifique dont l'activité a cessé en 1966),  dsc03207  le volcan San Salvador qui surplombe la capitale et le volcan Santa Ana qui a fait éruption en Octobre dernier.

slide1

Du côté historique, El Salvador a connu plusieurs civilisations en commençant par les Olmec en 2000 av. JC suivi des Mayas jusqu'au XIème siècle (vous verrez par la suite notre visite de 4 sites Mayas), remplacés par les Pipiles jusqu'à l'arrivée bien sûr des espagnols au XVIème siècle.  El Salvador, ou plutôt la Fédération d'Amérique Centrale, a gagné son indépendance en 1821 et le petit pays s'est dissocié de cette fédération en 1841.  A cette époque la principale ressource du pays est devenue le café qui remplaça le commerce de l'indigo.  Au début du XXème, les produits dérivés du café représentaient 95% des revenus du pays, mais cette richesse n'était partagée que par 2% de la population. 
Pour tenter de résoudre les injustices sociales et économiques, des partis menés par des figures emblématiques (dont la principale est Farabundo Marti assassiné en 1932) ont vu le jour.  Le parti actuel de gauche (FMLN) a d'ailleurs préservé son nom.  Après plusieurs promesses non tenues de différents gouvernements pour réduire les écarts, la guerre civile a éclaté en 1980.  La guérilla a très vite pris les parties Nord et Est du pays.  Suite au succès de la révolution socialiste au Nicaragua, les Etats-Unis, en pleine Guerre Froide, ont décidé de soutenir le gouvernement salvadrorien en injectant plus de $6 milliards.  Pendant 12 ans, cette guerre civile a conduit au massacre de 75 000 personnes (militaires et civiles), a vu comme dans tant d'autres pays d'Amérique Latine la naissance d'escadrons de la mort et a conduit près de 2 millions de salvadoriens à émigrer principalement aux Etats-Unis (et au milieu de tout ça, Emmanuelle a vécu 1 an en 1986 chez Don Robert!!!).
Mais le Salvador s'est très vite remis de cette guerre civile puisqu'en une dizaine d'années, il est devenu le pays d'Amérique Centrale le plus prospère.  Ses richesses sont le café, la canne à sucre, un sol fertile grâce à la roche volcanique et surtout une population très travailleuse.  Le pays reste cependant sous perfusion etatsunienne puisque le dollar US est devenu la monnaie du pays et que de nombreuses familles vivent grâce à l'argent envoyé par les salvadoriens exilés aux Etats-Unis.  Le dernier point noir du Salvador est l'émergence d'un gang de jeunes: la mara salvatrucha est née à Los Angeles pour faire face aux gangs mexicains et noirs de la ville.  La mara est devenue tellement puissante et violente que les Etats-Unis renvoient ses membres dans leur pays d'origine où ils deviennent un fléau.
Voilà pour cette "courte" pause culturelle... et pendant ce temps à Vera Cruz (enfin plutôt Salinitas), on profite d'un beau coucher de soleil sur le Pacifique.
    dsc033631 dsc033791      

Jour 6: C'est malheureusement sans la famille de Robert que nous nous sommes aventurés sur la Route Maya.  Au programme, Joya de Ceren, las ruinas de San Andres, Casa Blanca et Tazumal.  Départ donc de l'hôtel en bus vers le premier des 4 sites de la journée.
- Joya de Ceren: Situé à quelques kilomètres de la capitale San Salvador, ce site Maya a été préservé grâce à l'éruption du volcan Laguna Caldera en 600 ap. JC.  Les cendres dégagées ont par chance recouvert ce village qui est aujourd'hui l'unique site Maya permettant d'observer la vie quotidienne des petites gens de cette civilisation.  C'est ce qui a d'ailleurs encouragé l'UNESCO à le déclarer Patrimoine Mondial de l'Humanité.

dsc03390   dsc03392

De nombreuses fouilles restent à faire, mais malheureusement les techniques de conservation de ces sites ne le permettent pas (les constructions sont faites à base de terre et sont donc très sensibles à l'érosion).

- Las Ruinas de San Andres: Plus impressionnantes par leur taille que Joya de Ceren, ce site propose deux temples Mayas à moitié découvert au milieu d'une verdure luxuriante.  Selon les experts, jusqu'à 12 000 Mayas vivaient sur ce site.

dsc03396  dsc03398

- Casa Blanca: Ce site offre deux petits temples au milieu d'un bois.  L'intérêt principal de sa visite est de voir comment l'añil, plus connu sous le nom de l'indigo, était produitLes fleurs d'añil étaient mélangées à de l'eau dans des grands bassins.  Après de longues heures de trempage, l'eau colorée était filtrée et conservée dans des bacs.  Le Salvador a été un grand producteur d'indigo jusqu'au milieu du XVIIème siècle.

dsc03411     dsc03412

- Tazumal: Le Temple Maya le plus impressionnant du Salvador était le théâtre de nombreux sacrifices.  Après une cérémonie un Maya était sacrifié au sommet du Temple et si la coulée de son sang n'atteignait pas le pied de l'édifice, une autre personne était sacrifiée.

    dsc03420

C'est également dans les petits magasins près du site que nous avons pu commencer notre collection de têtes Mayas (des pièces rares pour nous, Occidentaux, mais qu'il était possible de ramasser sur ce site il y a encore une dizaine d'années).

dsc03433

Jour 7: Ce voyage devait être aussi des vacances, c'est pourquoi notre dernière journée à El Salvador a été consacrée à la plage.  Nous en profitons donc pour retracer une toute petite partie de l'histoire de Don Robert puisque certains doivent se demander "Depuis quand Yoann a-t-il de la famille au Salvador?"

dsc03357

Ingénieur en electricité, le père de Robert a eu des missions en Amérique Centrale.  Il y a rencontré la mère de Robert dont la famille possédait des plantations de café à Santa Ana, deuxième ville du pays.
Robert a passé la première partie de sa vie dans le bordelais où il était viticulteur.  Vers 35 ans, l'envie de retrouver ses origines l'a conduit à poser ses valises au Salvador.  Il est, comme il le dit lui-même, passé "de la viticulture à la caféiculture" et apparemment il existe de nombreuses similitudes.
Tombé amoureux de ce pays, il vit là-bas depuis près de 50 ans maintenant.  Même si le désir de retrouver le sol français lui tient à coeur, son temps de vie dans son pays d'adoption est aujourd'hui plus long que dans son pays de naissance.  Après avoir laissé la caféiculture, il est devenu professeur (autodidacte!) au lycée français de San Salvador  alors qu'il avait quitté l'école à l'âge de 12 ans après avoir terminé HEC (Hautes Etudes Communales comme il aime à dire).  Il a ensuite présidé l'Alliance Française au Salvador et il occupe maintenant ses journées à donner des concerts au théâtre de Santa Ana (il est baryton) et continue de donner quelques cours de français pour gagner de l'argent (et oui la retraite, ça n'existe pas vraiment au Salvador).  En tout cas, il nous a épaté par sa forme physique durant les deux jours de visite puisqu'on avait presque du mal à le suivre.
Les enfants de Robert vivent aujourd'hui à La Réunion pour sa fille, au Mexique pour son fils aîné, au Guatemala pour un autre fils, à San Salvador pour le troisième (Roberto) et son fils cadet vit actuellement au Brésil (à se demander de qui ils tiennent!).   Alors forcément, ça nous donne quelques petites idées pour des voyages futurs.

Jour 8:  Au programme bus et avion pour un retour en soirée sur Montréal.

Et bien voilà, notre semaine au Salvador est déjà terminée.  On rentre avec plein de souvenirs et comme il nous reste plein de choses à voir là-bas et en Amérique Centrale, il y a de grandes chances que nous y retournions ("Si Dios quiere!" comme diraient les Salvadoriens). 

Et bien sûr les traditionnels albums El Salvador pour voir le reste des photos clasées par thème.  Une fois l'album ouvert, n'hésitez pas à cliquer sur Diaporama pour avoir les commentaires sur chaque photo.

11 avril 2006

LE CANADIEN DE MONTREAL

Bonjour à tous,

Difficile de vivre à Montréal et de ne pas tomber dans la fièvre locale pour le sport national du Canada, le Hockey sur Glace.  L'équipe de hockey de Montréal se nomme "Les Canadiens" (à prononcer avec l'accent bien sûr).dsc03194 L'effervescence qui règne autour de cette équipe mythique dépasse de loin celle qui existe autour du PSG ou de l'OM en France.  A titre d'exemple, lors d'un entraînement rendu public un dimanche matin, le centre Bell (l'endroit où joue les Canadiens) était rempli, ce qui représente plus de 20 000 spectateurs ou partisans comme on dit ici (pour un entraînement!!!!).

Alors pourquoi un tel engouement des partisans pour leur équipe?  D'abord, le hockey est définitivement LE sport du Canada et du Québec (tous les parcs de Montréal ont au moins une patinoire extérieure l'hiver).  Les québécois savent quasiment patiner avant de marcher.  Ensuite, l'histoire du Club de Hockey Canadien (Le H dans deux C comme vous pouvez voir sur la photo du logo) a fortement contribué à la renomée de l'équipe.  Les Canadiens ont remporté pas moins de 24 coupes Stanley depuis sa création en 1892 et au moins une à chaque décennie.  C'est bien évidemment un record dans la Ligue Nationale de Hockey (LNH).  Mais le temps commence à devenir long pour les partisans puisque la dernière a été remportée en 1993 et que la série d'au moins une victoire par décennie est en train de prendre fin.

A moins qu'une surprise arrive cette année!  A cinq matches du début des séries éliminatoires le Canadien est septième de sa conférence (les huit premiers sont qualifiés) mais effectue une fin de saison régulière excellente.  Et ce regain de confiance de l'équipe est arrivé avec l'explosion d'un gardien de 30 ans de nationalité.... française (cocorico, et oui, c'est possible), Cristobal Huet.  Compte tenu de sa réussite et du bien qu'il a fait à l'équipe, on commence à parler de lui en France.  L'ancien gardien vedette de l'équipe, José Théodore, a eu le malheur de faire quelques mauvais matchs à domicile en début de saison.  Et ici, dès que les partisans ont un joueur en grippe, ça ne pardonne pas. Théo s'est fait échangé et le gardien numéro 2, Huet, a commencé à faire d'excellents matches.

On ne vous aurait pas parler de l'ambiance autour de l'équipe sans avoir vu évoluer Montréal cette année au Centre Bell.  C'est ce que nous avons pu faire grâce au boss de Julie qui nous a offert des places juste derrière les buts (au deuxième rang) à deux reprises.  En début de saison contre les Sabres de Buffalo et il y a deux jours contre les Sénateurs d'Ottawa (la meilleure équipe actuelle de la LNH).  Ce dernier match a été tout ce que l'on peut voir de mieux dans la LNH.  Une partie tendue avec des bagarres au début,dsc03185

de beaux mouvements, des beaux buts et une victoire étriquée du Canadien en fin de match.dsc03175

On espère que ce sera de bon augure pour les séries éliminatoires.  Seule ombre au tableau, nous n'avons pas vu jouer Huet puisqu'il était mis au repos par son entraîneur ce soir-là.

Pour les vrais fans, vous pourrez voir plus de photos sur l'album.

A bientôt

Julie et Yoann

4 avril 2006

Filmothèque

On profite de cette période de calme et d'intersaison pour vous parler de trois films québécois récents qui nous ont beaucoup plus.
Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à louer "L'horloge Biologique", un film de Ricardo Trogi sur trois trentenaires en plein doute face à l'engagement familial (mariage et enfants).  Vous y trouverez bien sûr l'accent québécois en suivant les péripéties de cette triplette assez comiques.  Bien entendu, leur remise en question pourrait tout aussi bien s'appliquer aux européens.

l_horloge_biologique1

Dans un tout autre registre, on voulait vous proposer d'"écouter" (parce qu'au Québec on ne regarde pas un film, on l'écoute) "Maurice Richard" de Charles Binamé.  Comme son nom l'indique, ce film est une biographie de Maurice Richard dit "the rocket".  Son nom ne vous dit peut-être rien mais c'est une légende au Québec.  Et pour être une légende au Québec, il faut bien sûr être un joueur de hockey.  Il a signé son premier contrat en 1942 avec le Canadien de Montréal et s'est retiré en 1960.  Durant sa carrière, il a remporté 8 coupes Stanley et a marqué plus de 600 buts. 
Mais plus qu'un simple joueur de hockey, Maurice Richard était un symbole pour tous les québécois français.  En effet, il y avait à l'époque une vraie ségrégation entre les anglais chefs d'entreprises et les français simples ouvriers.  Par exemple, une partie grillagée du stade de Montréal était réservée aux français québécois qui n'avaient pas le droit de se mélanger avec les anglais.  Le Rocket a réussi à redonner espoir aux québécois français qui n'ont pas hésité à se révolter contre de nombreuses décisions malhonnêtes des responsables de la Ligue Nationale de Hockey en défaveur du joueur québécois.
Plus qu'un simple film sur un joueur de hockey, Maurice Richard est également un document historique sur la vie des québécois français dans l'entre deux guerres.

maurice_ricard1

Enfin le dernier film québécois à vous présenter est certainement le plus connu en Europe puisqu'il a reçu des récompenses à Berlin, Venise et en France en tant que meilleur film étranger.  Il s'agit de "C.R.A.Z.Y" de Jean-Marc Vallée.  Ce film raconte la vie d'une famille catholique québécoise dans les années 1960 et 1970.  Le personnage principal est le fils cadet qui lutte contre son homosexualité pour se faire accepter par son père.

crazy

Voilà pour cette petit page culture québécoise.  On attend vos retours sur ces différents films en espérant que vous aurez l'occasion de les visionner.

A bientôt

Julie et Yoann

27 mars 2006

CHICAGO

Après avoir passé un an chez les Rose, ma famille d'accueil aux Etats-Unis, j'avais hâte de présenter à Julie ces personnes certes extravagantes à bien des niveaux mais ô combien chaleureuses et aimantes.  Nous avons pu leur rendre visite un week-end d'Octobre en passant trois jours dans leur maison située dans la banlieue de Chicago.  Nous en avons bien sûr profiter pour visiter cette ville qui étonne par son calme et sa propreté (surtout si on la compare à New York).

  dsc02439

Si Boston et New York ont des côtés très européens par son achitecture pour la première et par l'origine des ses habitants pour la seconde, Chicago est la première grande ville vraiment américaine.  Située à l'entrée du Mid-West, elle est la ville des superlatifs: le plus vieux club d'échecs, le plus grand hôtel du monde (2345 chambres), le plus gros trafic aérien des USA, le plus grand marché aux grains du monde, le plus grand aquarium du monde, le plus vaste noeud ferroriaire et pendant longtemps le plus grand gratte-ciel du monde (jusqu'aux tours Petronas à Kuala Lumpur) avec la Sears Tower qui ne fait pas moins de 443,17m de hauteur (30m plus haute que feu les twin towers à New York).dsc02426

La mauvaise réputation de la ville, notamment liée à la guerre des gangs durant la prohibition et surtout au non moins célèbre Al Capone, tend à disparaître.  Chicago est même devenue l'une des villes les plus sûres aux Etats-Unis.

Elle est aujourd'hui considérée comme étant la capitale mondiale de l'architecture moderne.  Suite au grand incendie de 1871 qui dévasta le centre ville (seule la Water Tower que vous voyez sur la photo résista),
dsc02410tout fut à reconstruire et l'ère des grattes-ciel commença.  Les grands noms de l'architecture de Chicago (pour tous les architectes en puissance qui nous lisent) sont Burnham, Sullivan, Wright et Mies der Rohe.

Enfin, dernier point qui rend la vie à Chicago très agréable, c'est l'accès en plein centre ville au Lac Michigan, l'un des cinq Grands Lacs de l'Amérique du Nord.  Après les hivers souvent rudes, il est possible de s'y baigner entre Mai et Octobre.

dsc02415

Nous avons passé la journée à nous ballader sur les grandes avenues de la ville avec Alicia et J.R. 

Certains vont peut-être reconnaître "the L" pour "Elevated" que l'on voit dans chaque film tourné à Chicago.  Il s'agit du métro aérien de la ville qui fait une boucle dans le centre ville appelé comme pour chaque grande ville américaine "Downtown".  dsc024621

Notre ballade a pris fin dans le Millenium Park, tout nouveau parc conçu pour les arts et spectacles avec un théâtre en plein air à l'architecture surprenante.dsc02458

Nos hôtes nous ont finalement laissés visiter seuls le "Art Institute", LE musée de Chicago avec l'une des plus belles collections d'impressionnistes comprenant des oeuvres de Gauguin, Renoir, Monet, Matisse et bien d'autres encore.

dsc02472

Voilà pour notre court séjour à Chicago.  J'y retournerai en Juin prochain pour un moment tout aussi culturel puisque j'assisterai à mon premier mariage nord américain en étant en plus témoin d'Alicia et Alex.

A bientôt

Julie et Yoann

Publicité
Publicité
25 mars 2006

UN AN DEJA!

Juste pour vous dire qu'aujourd'hui, le 25 Mars 2006, ça fait exactement 365 jours que nous avons posé les pieds sur le sol Québécois!

21 mars 2006

Le Massif et le Mont Saint Anne

Bonjour la famille, salut les amis,

Nous venons de passer le week-end dans deux très belles stations de ski du Québec.  Avant de parler du Massif et du Mont Saint-Anne, on voulait apporter une petite précision sur la pratique de ce sport d'hiver dans la Province.  Quand vous regardez la géographie du Québec, vous avez du mal à trouver des chaînes de montagne de l'envergure des Alpes ou des Pyrénées.  Par contre, vous trouvez ici et là des monts et collines s'élevant rarement au dessus des 1000m d'altitude.  Et pourtant, sur bon nombre d'entre eux, il est possible de faire du ski alpin sur des pistes qui peuvent atteindre 5km.  C'est quand même pas mal! 

Le Massif et le Mont Saint-Anne en sont les exemples types avec comme avantage de se trouver au bord du Saint-Laurent.  Et voici le genre de paysage que vous avez en face de vous:

dsc03078dsc03120

La première photo a été prise du Massif.  En descendant cette piste, vous avez vraiment l'impression que vous allez finir votre course dans le Saint-Laurent.  La seconde provient de la crête du Mont Saint-Anne.

Comme vous pourrez le voir sur l'album photo, nous n'avons malheureusement pas été gâté par le temps, mais quelques éclaircies nous ont permis d'admirer le paysage.

Nous profitons également de ce week-end pour vous présenter un de nos couples d'amis à Montréal.  Nous sommes partis cette fois-ci avec Sébastien, Carmen et une de ses amies de France, Vanessa (au moins, elle, elle a des amis qui viennent la voir au Québec l'hiver...A bon entendeur!!).

  dsc030591dsc03104

Carmen est Nantaise, ce qui peut expliquer le port du casque sur la photo.  C'est un sport qu'elle n'a pas eu l'habitude de pratiquer près de l'Océan. Elle n'a cependant pas eu d'autre choix que de s'y mettre depuis qu'elle a rencontré Séb (tu ne m'en voudras pas pour la photo j'espère).  En effet, ce dernier nous arrive tout droit de la frontière suisse, en plein coeur des Alpes.  Autant dire qu'on avait un bon professeur de ski.

Malheureusement, pour Carmen et Séb, le week-end de ski a tourné court vu qu'après quelques chutes lors de la première descente, Carmen s'est cognée la tête et luxée l'épaule.  Résultat: descente en traîneau et petit tour aux urgences.  Plus de peur que de mal, elle souffre d'une petite entorse.

dsc03060

Malgré cette mésaventure, nous avons continué de skier avec Vanessa (sympas les copains...).

Après une journée de ski riche en émotions et une heure d'attente aux urgences, nous avons décidé de pendre un verre dans Baie Saint-Paul, un petit village à l'entrée de la région de Charlevoix, que nous avions découvert l'été dernier avec les parents de Julie.  C'est typiquement le genre de village très animé l'été, notamment grâce à de nombreuses galeries d'art, et totalement mort l'hiver.  Voici à quoi ressemble ce village l'hiver, dsc03099et surtout à quoi ressemble la terrasse sur laquelle nous avons dîné cet été.

Nous avons fini la journée en dégustant une bonne raclette au coin du feu dans notre chalet.

Le lendemain, après avoir traîné la matinée,

nous avons repris la route vers Québec.  Grâce à sa conduite sportive, Sébastien a réussi à éviter les orignaux sur la route dsc030921et il nous a déposés ensuite, Julie et moi, au bas des pistes du Mont Saint-Anne. dsc031331

Il a accompagné Vanessa et Carmen pour une petite visite de la ville de Québec.  Ville que nous aurons enfin le plaisir de découvrir lors de la venue de mes parents en Mai prochain.
Ski pour les uns, visite pour les autres, c'est avec plein de bons souvenirs (n'est-ce-pas Carmen?) que nous sommes rentrés dans notre bonne ville de Montréal.

La suite au prochain épisode,

Julie et Yoann

17 mars 2006

Le Baluchon

Salut tout le monde,

Toujours dans la rubrique "Les petits plaisirs d'hiver", nous voulions vous parler de notre week-end au Baluchon.  Le Baluchon est un complexe regroupant 4 auberges et un énorme domaine boisé et valloné où l'on peut pratiquer divers activités: raquettes, ski de fond, glissades, traîneau à chiens, patins sur rivière, équitation... (je sais, je me répète dans les activités par rapport à Tremblant, mais là vous verrez sur les photos qu'on a eu la chance de tout tester).

Cet ensemble d'auberges se situe en plein coeur de la Mauricie, région du Québec que je vous laisse le soin de localiser sur cette carte de la Belle Province.

carte_du_quebec3

Nous avons pu profiter de ce très beau coin du Canada avec des visiteurs:  les parents de Julie nous y ont accompagné puisqu'ils sont venus pour la deuxième fois passer un peu de temps avec nous au Québec.  Après avoir beaucoup apprécié leur séjour estival, ils avaient décidé de venir voir le Québec en plein hiver.  Et puis petite surprise, ils sont arrivés avec dans leur bagage Elsa,dsc030411 la soeur de Julie qu'ils ont dû récupérer durant leur transit à Casablanca.  Et oui, ça paraît étrange, mais il existe un Toulouse-Montréal via Casablanca sur Royal Air Maroc.

En tout cas, on peut dire qu'ils ont été "chanceux" puisqu'après avoir visité le Québec à +30°c, ils ont pu goûter aux joies du Québec à -30°c.

Comme on le voit sur les photos, Elsa a réussi à vaincre sa crainte du patins à glace, non sans l'aide de sa soeur, et leurs parents nous ont plutôt épatés par leur agilité sur la glace (Les Pyrénéens: no comment).

dsc030421

Après le patin, nous sommes partis en traîneau à chiens (l'expression québécoise paraît plus logique que chiens de traîneau, non?).  Imaginez arriver un matin d'hiver relativement froid et entendre des cris de loups au loin.  Et puis en vous rapprochant vous vous rendez compte que ces soit disant loups sont des chiens tous attachés par 50cm de laisse, elle même reliée à un câble.  Vous les trouvez tellement énérvés que vous avez l'impression qu'il vont tout arracher.  A voir avec quelle difficulté les guides  les accrochent au traîneau, on comprend vite que notre "moteur" sera puissant.  Après quelques leçons sur "comment ne pas se retourner au premier virage à cause de la vitesse du traîneau", nous voilà sur le départ. Chaque traîneau était composé de deux personnes: Julie et moi étions encerclés dsc030381par ses parents derrière et Elsa et le guide devant.  D'ailleurs, la cohésion de l'équipe d'Elsa fût telle qu'on pensait qu'elle ne rentrerait pas seule en France.

Notre troisième activité fût la raquette.  Alors que ce sport peut paraître "plate" comme on dit ici, c'est peut-être finalement ce qui a eu le plus de succès parmi nous.  En effet, ce moyen de déplacement très utile dans le Grand Nord vous permet de faire des randonnées splendides sur la neige et vous donne une sensation de liberté totale.  Et puis rien de tel que de courir comme un débile avec Elsa pour faire des batailles de boules de neige.dsc03016

Avant-dernière activité, les glissades.  Pas la peine de s'attarder trop longtemps dessus: le principe est simple, vous dévalez des pentes toutes tracées sur de grosses chambres à air.  C'est plutôt marrant les premières fois.

Et pour terminer, l'activité préférée d'Elsa, le ski de fond.  En dépit de ses piètres performances à Turin, je pense que Raphaël Poirée n'a pas trop de souci à se faire.  Difficile de trouver le bon mouvement pour avoir la sensation de glisse et les descentes sont parfois difficiles à contrôler.  Tout cela a conduit Elsa à la chute dès la première descente (i.e. 100m après le départ).  Fin de sa belle épopée en ski de fond. Malheureusement elle s'est fait mal à la cheville et s'est retrouvée "pogner" (nouvelle expression québécoise) jusqu'à la fin de son séjour.dsc03051

En tout cas, notre fin de semaine au Baluchon montre bien que l'hiver au Québec, aussi rude soit-il, est vraiment supportable, voire même agréable quand on décide de faire de nombreuses activités extérieures.

Voilà c'est terminé pour aujourd'hui et bien sûr pour ceux qui veulent toujours plus de photos et qui se demandent à quoi ressemble la pratique de la glissade, cliquez sur l'album photo Le Baluchon.

A bientôt pour d'autres aventures.

Julie et Yoann

16 mars 2006

Expressions Québécoises

Impossible de continuer à publier des articles sans vous donner ce petit lexique.  Alors, pour tous ceux qui veulent venir nous voir, il est nécessaire de toutes les assimiler!

Bonne Lecture et soyez patients, le fichier peut prendre quelques minutes avant de s'ouvrir.

LE_QUEBECOIS.doc

14 mars 2006

Week-End à Mont Tremblant

Pour ceux qui avaient encore un doute...

dsc029563

dsc029681Oui il peut faire très froid l'hiver au Québec... 

Désolé pour la comparaison qui suit mais mon imagination me fait défaut: vous êtes-vous déjà fait retirer une verrue à la neige carbonnique avec cette sensation désagréable de piquottement et de brûlure?  Et bien imaginez la même chose sur tout le visage et vous ressentirez ce qu'on a ressenti lors de notre week-end à Tremblant... Certains veulent-ils encore venir passer un hiver au Québec?

J'espère que je ne vous ai pas trop refroidi (sic) avec cette lamentable comparaison.  Mais soyez rassurés, ce sont les deux seules journées où nous avons vraiment eu froid cet hiver.  Enfin je ne vais parler trop vite parce que même si le redoux semble arriver, les températures peuvent chuter à nouveau d'ici la fin du mois.

Ne sachant pas trop par quelle partie du Québec commencer, j'ai choisi Tremblant parce que je trouve que ce joli village donne une bonne première impression de la Belle Province.  Tremblant se situe dans la région des Laurentides à deux heures de route au Nord de Montréal.  Ce village a une réputation un peu "snob" puisque les riches Canadiens Anglais (et oui en général les Canadiens Français sont plus pauvres, et ce pour des raisons surtout historiques... mais je vous en parlerai peut-être plus tard dans une session Histoire du Québec pour ceux que ça intéresse) et les riches Américains y ont établi leur station d'hiver privilégiée.  En effet, Tremblant est au coeur de superbes collines boisées agrémentées de centaines de lacs et de cascades (Merci le Routard!) et on peut y pratiquer toutes les activités d'hiver chères à la Province du Québec: ski alpin, ski de fond, raquettes, traîneau à chiens comme on dit ici, motoneige,etc...
C'est aussi un village plein de couleurs construit en montée au pied du Mont qui porte son nom.

Nous y avons passé deux très bonnes journées.  La première dans un spa scandinave avec alternance de bains bouillants extérieurs (c'est une drôle de sensation que d'être dans un bain chaud avec les cheveux qui gèlent) et de bains froids, plus une rivière à 0°c où nous avons à peine réussi à y mettre les  pieds alors que les québécois de souche s'y jettaient et en sortaient comme si de rien n'était. 
La seconde journée a été consacrée à du ski.  Si pendant le spa, la journée avait été ensoleillée et très froide, le dimanche fut plutôt nuageux.  Heureusement, le brouillard s'est levé lors de notre dernière descente et nous avons pu profiter de ce joli paysage.

dsc029602dsc029581

Voilà pour notre week end dans les Laurentides.  Pour ceux qui veulent plus de photos, vous pouvez cliquer sur l'album Tremblant à droite du site.

On vous embrasse

Julie et Yoann

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité